mardi 30 juin 2015

Islande #2 - 2015 - Reykjavik et retour en France

Le passage à Reykjavik n'était absolument pas prévu... Mais contraints et forcés à cause des conditions climatiques désastreuses, nous étions moralement au bout du rouleau à l'idée de quitter l'Islande, et au bout du rouleau niveau fatigue... On n'avait plus la force de braver les éléments, donc on s'est réfugié dans un petit café chaleureux en ville où nous nous sommes réchauffés, séchés, reposés! Le vent en ville était démentiel, dans certaines zones du côté de Harpa on pouvait difficilement marcher tant le vent nous poussait en arrière!

J'ai peu de photos à vous montrer, passablement déprimée de me retrouver dans une grande ville et d'envisager notre retour en France, j'ai laissé l'appareil photo au fond du sac à dos!





Je crois que notre voiture n'a jamais été aussi propre! Le loueur nous avait dit qu'il était inutile de la laver, mais l'avantage est qu'en Islande vous trouvez un peu partout des stations de lavage gratuites! Notre voiture étant dans un état passablement lamentable, nous avons décidé de la nettoyer un peu!


Nous embarquons avec une demi-heure de retard, et décollons un peu avant 1h du matin. Le décollage a été très mouvementé à cause du vent, au lieu de monter de manière linéaire l'avion subissait des espèces de trous d'air qui faisait qu'on était très ballotés! Au bout d'une demi-heure de vol, grosses turbulences... Mais quand je vous dit grosses, c'est que j'ai envisager de faire la dernière (première!) prière de ma vie tellement j'ai eu peur! Heureusement au bout de 10 interminables minutes, le temps se calme et nous profitons de ce merveilleux ciel de nuit! 



Je ne dors que 45min cette nuit-là, si bien que l'arrivée en France a été psychologiquement.... Compliquée... J'ai ressenti comme une sorte de déracinement à l'idée de quitter l'Islande, ajoutez à ça la fatigue... Je passe de 12 jours dans la nature à mon arrivée à Orly, et surtout à la gare du Nord... Je me sens étrangère dans mon propre pays, je le trouve sale, je trouve mes compatriotes stressés, hautains, le regard froid. Il me faudra quelques jours avant de reprendre un peu du poil de la bête... 

L'aventure Islande aura bouleversée ma vie, ma façon de penser et de concevoir les voyages. 




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